Une jeunesse forte a besoin…
Une jeunesse forte a besoin d’institutions solides. Le Ministère de la Jeunesse mène une série de réformes majeures pour encadrer, structurer et défendre les droits des jeunes :
Réforme du PRIEBJ et du Conseil National Ratification de la Charte Africaine de la Jeunesse Avant-projets de loi sur la jeunesse, le volontariat, l’entrepreneuriat Nouvelle politique nationale jeunesse en préparationL’avenir se construit avec vision, rigueur et engagement
BOFEKO NKAMBA Isaac
14 août 2025Pour qu’une jeunesse puisse être « révolutionnaire et debout » dans un pays « assis », l’apport ne se limite pas à ce que les institutions peuvent faire pour elle. Il s’agit surtout de la manière dont cette jeunesse s’approprie et active les outils mis à sa disposition. Les réformes du ministère sont une fondation solide, mais c’est à la jeunesse de bâtir le reste.
Voici un aperçu des contributions essentielles à apporter :
1. S’approprier et activer le cadre institutionnel
Les lois et les institutions ne sont que des coquilles vides si elles ne sont pas utilisées. La jeunesse doit passer d’un rôle de spectatrice à celui d’actrice.
● Participer activement aux réformes : Au lieu d’attendre la « nouvelle politique nationale jeunesse », les jeunes doivent s’impliquer dans les consultations publiques, les commissions et les Conseils Nationaux. Leur voix doit façonner les lois sur le volontariat et l’entrepreneuriat, pas seulement les subir.
●Créer et gérer des structures : Les associations, coopératives et collectifs doivent utiliser la Charte Africaine de la Jeunesse comme un levier pour défendre leurs droits, exiger la transparence et la bonne gouvernance. Ces structures deviennent des forces de contre-pouvoir et de proposition.
● Utiliser les voies légales : Les avant-projets de loi doivent être perçus comme des opportunités. Une jeunesse « debout » est une jeunesse qui utilise les lois sur l’entrepreneuriat pour formaliser ses initiatives et les lois sur le volontariat pour structurer des actions d’intérêt général (assainissement, éducation, etc.).
2. Développer l’autonomie et l’entrepreneuriat social
Un pays est « assis » en partie parce que sa jeunesse est trop dépendante de l’État pour ses opportunités. La révolution commence par l’autonomie.
● Devenir créateur de richesse, pas seulement demandeur d’emploi : L’apport le plus puissant est l’entrepreneuriat. Les jeunes doivent identifier les problèmes de leur communauté (gestion des déchets, accès à l’eau, agriculture durable) et les transformer en projets rentables et socialement utiles. Chaque entreprise jeune est un pas vers l’autonomie et un recul de la dépendance.
● Promouvoir la culture du « faire soi-même » : La jeunesse doit s’éloigner d’une mentalité d’assistanat pour embrasser le bénévolat et l’initiative citoyenne. L’organisation d’actions communautaires, de plateformes de mentorat ou de formations entre pairs est un signe de vitalité.
● Investir dans le capital humain : Les diplômes ne suffisent pas. L’apport essentiel est l’apprentissage continu de compétences pratiques (digital, gestion financière, leadership) qui permettront de transformer les idées en actions concrètes.
En définitive, l’apport d’une jeunesse révolutionnaire pour un pays assis est une synergie entre le cadre institutionnel fourni par le ministère et l’action concrète et autonome de la jeunesse. Le ministère donne les plans de la maison, mais c’est la jeunesse qui doit se munir des outils et commencer à construire, brique par brique, pour passer de la théorie à la pratique et réveiller le pays.
David BASELE
19 août 2025Je suis jeune, un jeune patriote et je crois fortement que j’ai droit à l’éveil.